Tout un chacun a un jour eu, ou aura, le sentiment que quelqu’un le regarde ou le suit dans la rue. Pour autant, lorsque cette sensation persiste au point de devenir permanente, on parle du syndrome de persécution. Il est particulièrement présent chez les personnes âgées. Il est aussi fréquent d’utiliser les termes de « maladie » ou « d’illusion » de persécution. Quels sont les différents degrés de cet état affectif ? Comment se manifeste-t-il ? De quelles façons le combattre ? Les réponses avec Assystel.
Le syndrome de persécution chez les personnes âgées : de quoi s’agit-il ?
Définition du syndrome de persécution chez les personnes âgées
Chez les personnes âgées, le syndrome de persécution correspond à un trouble psychologique affectant le fonctionnement de la pensée, et soumettant les victimes à des croyances irrationnelles. Typiquement, les patients ont l’impression d’être suivis, harcelés, ridiculisés ou persécutés par une ou plusieurs personnes, sans aucune base démontrable. Malgré une bonne argumentation et la démonstration que ses croyances sont infondées, la personne âgée maintient son positionnement, ce qui peut entraîner une grave souffrance mentale.
Facteurs favorisant l’apparition du syndrome de persécution chez les personnes âgées
On ne connaît pas les causes exactes du syndrome de persécution chez les personnes âgées. Plusieurs études avancent le fait qu’il s’agirait d’une pathologie d’ordre génétique ou qui apparaîtrait lorsque le cerveau serait atteint d’un dysfonctionnement. Néanmoins, la maladie peut faire suite à d’autres problèmes, comme une intense fièvre, une anémie, une dénutrition ou une déshydratation. Il se peut également qu’une personne âgée éprouve des symptômes après une opération chirurgicale ou lorsqu’elle devient dépendante (perte d’autonomie). Certains traitements médicamenteux peuvent aussi favoriser son apparition.
Symptômes de l’illusion de persécution chez les personnes âgées
Assimilé à la paranoïa, le délire de persécution se traduit par un ensemble de symptômes, le plus courant étant la ferme conviction à de fausses croyances, pour la plupart absurdes. S’il s’installe sur la durée, le syndrome de persécution peut donner lieu à des fabulations et entraîner les personnes âgées dans un monde totalement imaginaire.
Evidemment, les patients âgés atteints du syndrôme de persécution ne sont pas conscients de leur maladie. Ils peuvent en outre afficher un état dépressif, être confus dans leurs propos, se sentir perpétuellement angoissés et donc devenir agressifs au quotidien.
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Syndrome de persécution : quel traitement ?
Le traitement du syndrome de persécution chez les personnes âgées repose sur la prise de neuroleptiques associée à une psychothérapie, toujours dans une logique de bientraitance. Les patients doivent cependant accepter de se faire soigner, et donc reconnaître l'existence de leurs troubles, ce qui n’est pas toujours chose aisée. Certains ressentent ces traitements comme une agression directe de la part de leur entourage, voire comme un complot visant à leur porter préjudice.
Dans de tels cas, une hospitalisation peut être nécessaire, notamment si les seniors deviennent dangereux pour autrui ou pour eux-mêmes.
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Une pathologie généralement associée à d’autres troubles du comportement
Les patients atteints du syndrome de persécution n’ont pas tous les mêmes troubles. Le délire est parfois associé à d’autres pathologies chez les personnes âgées : démence, trouble psychotique léger, dépression, anxiété, angoisses, apathie (absence de motivation), agressivité, agitation, dévalorisation…
Les troubles du comportement varient en fonction des patients, des stades de leur maladie, et des événements survenant dans leur vie. Il est donc important de poser un diagnostic précis avant d’entamer un traitement car il peut également s’agir d’un symptôme évocateur de la maladie d’Alzheimer.
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