Conjoint survivant et deuil : gérer le maintien à domicile

Le deuil du conjoint est une étape bouleversante.
Comme le disait Lamartine : « Un seul être vous manque, et tout est dépeuplé ».
En une fraction de seconde, le conjoint survivant doit assumer le rôle de deux personnes et gérer de nombreuses choses. Il peut vite se retrouver désorienté. Comment la mort et le travail de deuil sont-ils perçus en France ? Comment se faire aider et continuer à vivre chez soi malgré tout ? Assystel vous donne quelques pistes.
Faire le deuil de son conjoint : un processus difficile
La perte du conjoint est universellement considérée comme l’événement le plus stressant et traumatisant d’une vie, à côté de la perte d’un enfant. Elle se traduit, entre autres, par une augmentation de la mortalité dans les mois suivant le décès (source : Le nouveau guide du bien-vieillir – Olivier de Ladoucette).
Chacun vit différemment son processus de deuil et passe par différentes étapes : la sidération, la révolte, la dépression, le détachement et enfin, l’acceptation. Pour le conjoint survivant, durant tout ce processus, il est important d’être aidé et entouré dans le respect qu’il mérite et en fonction de ses envies. Il a perdu une partie de lui-même ; une partie de son histoire a disparu.
Conjoint survivant et deuil : se faire aider est important
La mort constitue encore un sujet tabou en France. A cet effet, les endeuillés se retrouvent souvent dans un état d’isolement et de solitude pesante. A l’heure actuelle, il existe très peu de dispositifs d’accompagnement pour surmonter cette épreuve.
Pourtant, le veuvage a impact sur la santé. En effet, il affecte les capacités de concentration et le fonctionnement cognitif. Par ailleurs, différentes études ont établi une surmortalité de 80% chez les hommes et de 60% chez les femmes la première année de veuvage (source : OCIRP). Chez les personnes âgées de 50 à 70 ans, le taux d’hospitalisation est majoré de 20 à 30%, d’où l’importance d’agir rapidement et de demander de l’aide.
Le conjoint survivant doit pouvoir parler de son expérience du deuil, la confronter à celle d’autres personnes, se faire accompagner s’il en éprouve le besoin et se faire aider s’il souhaite conserver son autonomie le plus longtemps possible.
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Veuvage : nos conseils pour gérer le maintien à domicile
Au fur et à mesure de votre deuil, bien que rien ne puisse réellement se substituer à l’être aimé, vous réapprendrez à vivre et trouverez les ressources pour vous sentir de mieux en mieux. Voici quelques conseils pour gérer votre maintien à domicile.
Poursuivre ses loisirs et centres d'intérêt
Même si vous n’aurez pas forcément la motivation au départ, vous serez progressivement nostalgique de vos activités préférées.
Dès que le cœur vous en dit, n’hésitez pas à retourner à ce que vous aimiez faire et à ce qui vous mettait de bonne humeur avant la perte de votre conjoint : votre cours peinture sur porcelaine hebdomadaire, votre club de lecture, vos leçons de tricot....
Progressivement, vous aurez peut-être même envie de vous initier à de nouvelles pratiques (sport, peinture, sorties, etc.).
Choisir de sortir de sa solitude
Tâchez d’être entouré au maximum par votre famille pour que le deuil soit moins pénible. Ne refusez pas les invitations. Il est important de continuer à se « nourrir » sur le plan affectif. Vous pouvez également solliciter les services d’une dame de compagnie pour pallier la solitude et être aidé au quotidien.
Il est souvent difficile de confier ses angoisses et sa tristesse à son entourage. Ainsi, le fait de rencontrer des gens qui sont dans la même situation peut libérer la parole. N’hésitez pas à vous renseigner pour savoir s’il existe des associations ou des groupes de paroles à proximité de chez vous.
S’équiper d’une téléassistance pour assurer sa sécurité
Pour assurer votre sécurité et être certain d’être secouru en cas de besoin, par exemple, si vous chutez, vous pouvez vous équiper d’un dispositif de téléalarme. Portée en pendentif, en montre ou en bracelet, la solution de téléassistance permet d’envoyer une alerte à un centre d’écoute par simple pression exercée sur le « bip ». En retour, un chargé d’assistance peut vous contacter et déclencher, si besoin, l’intervention des proches ou des secours.
La solution a le mérite de vous sécuriser, mais également de rassurer vos proches, qui vous savent en sécurité en cas d’accident domestique. Attention toutefois à vous entourer d’un partenaire de confiance, à l’instar d’Assystel. En effet, depuis quelques années, des personnes sans scrupule profitent de la période du deuil pour démarcher les aînés à domicile. Ils informent mal les seniors sur les coûts ou leur font miroiter des aides qui n'existent pas.
Lire aussi : 5 conseils pour bien choisir sa téléassistance
Prendre soin de soi
Autant que possible, essayez de maintenir le rythme routinier que vous aviez auparavant et à manger convenablement, y compris en cas de perte d’appétit. Si une baisse de régime se profile, n’hésitez pas à prendre RDV avec votre médecin traitant pour faire le point sur votre santé physique et psychologique.
En conclusion, le deuil ne doit jamais vous faire oublier que vous avez le droit de continuer à vivre. Nous espérons que ces quelques conseils vous aideront à trouver un second souffle.
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Disponible en exclusité chez Assystel, le service national de téléassistance, vous pouvez essayer ce bijou connecté durant un mois gratuitement et l'abonnement mensuel est sans engagement de durée et résiliable sur simple appel téléphonique.
Nos services d'accueil peuvent vous aider à y voir plus clair dans vos démarches d'aménagement du domicile avec un service de téléassistance. Pour recevoir de la documentation le plateforme de centralisation est disponible au 0 800 541 641 (appel et service gratuit du lundi au vendredi de 9h à 17h) ou compléter le formulaire de demande de documentation 24h/24 et 7j/7 afin de prendre rendez-vous avec un personne en charge du service de téléassistance.
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