L’AIT (accident ischémique transitoire), aussi appelé mini-AVC, survient lorsqu’une artère cérébrale se bouche mais que l’obstruction se résorbe d’elle-même et ne provoque pas de séquelles. Les symptômes du mini AVC sont similaires à ceux de l’AVC, mais ne durent que quelques minutes et disparaissent seul. Voici tout ce qu’il faut savoir.
Quels sont les symptômes d’un mini AVC ?
Les symptômes du mini AVC sont semblables à ceux de l’AVC. Ils surviennent subitement :
- Des troubles de la sensibilité ou une paralysie d’une partie du visage, d’un membre ou d’un côté ;
- Une vision double ou une baisse significative et unilatérale de la vision ;
- Des troubles de la compréhension et de la parole ;
- Des troubles de l’équilibre, de coordination ou des vertiges.
Ces signes, seuls ou combinés, durent en général moins d’une heure et ne causent pas de dommages permanents. A noter qu’ils peuvent durer jusqu’à 24h dans de rares cas. Ils peuvent en outre être accompagnés de migraines unilatérales et intenses. Bien qu’il soit moins dangereux, l’AIT exige tout de même une consultation aux urgences et la mise en place d’un traitement préventif, puisqu’il constitue un potentiel signe précurseur d’AVC. En effet, 15% des AVC ont été précédés par un mini AVC. Même s’il est moins connu, cet accident touche tout de même 30 000 personnes chaque année en France.
Au-delà des symptômes du mini AVC, quelles sont les causes ?
Un mini AVC a les mêmes origines que l’AVC ischémique (85% des AVC) : un caillot bloque l’approvisionnement en sang d’une partie du cerveau. Dans le cas d’un mini AVC, ce blocage est temporaire, ce qui ne cause pas de dommages permanents. Le stress est un facteur de risque important, tout comme l’âge, l’hypertension artérielle, l’hypercholestérolémie, le diabète, l’arythmie cardiaque (fibrillation atriale), l’obésité, la sédentarité ou encore la consommation de tabac, d’alcool et de cannabis. Il n’y a pas de « profil type » pour les victimes d’un mini AVC. Pour autant, une bonne hygiène de vie peut limiter les risques. Il est dans ce cadre recommandé de pratiquer une activité physique d’au moins 30 minutes par jour et de manger sainement.
Quel traitement pour soigner les symptômes d’un mini AVC ?
Comme expliqué précédemment, le mini AVC et ses symptômes nécessitent une prise en charge rapide. Les individus doivent notamment passer un scanner ou une IRM afin de déterminer la présence éventuelle de lésions cérébrales voire d’une hémorragie cérébrale. Un traitement à base d’aspirine peut être délivré le cas échéant.
Si vous venez à subir un AVC ischémique par la suite, le traitement est plus lourd. Les équipes médicales peuvent alors pratiquer une thrombolyse dans les premières heures qui suivent l’apparition des symptômes (dissolution du caillot qui bouche l’artère cérébrale grâce à la perfusion d’un médicament par voie veineuse) ou une thrombectomie mécanique endovasculaire (retrait du caillot par un dispositif mécanique introduit par voie endovasculaire sous contrôle radioscopique).
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