En France, l’AVC (accident vasculaire cérébral) est un véritable fléau puisqu’on en dénombre 150 000 par an, soit 1 toutes les 4 minutes. Une personne sur 5 aura un AVC dans sa vie, ce qui fait de lui une pathologie aussi fréquente que l’infarctus du myocarde. Il constitue en outre la 3ème cause de décès dans l’Hexagone et la 2ème cause de démence (source : Fondation pour la Recherche sur les AVC). A la suite d’un accident vasculaire cérébral, divers problèmes peuvent survenir, d’où la nécessité d’une prise en charge rapide et de la mise en place d’options de surveillance après un AVC. On fait le point.
Retour à domicile après un AVC : quels sont les risques ?
L’AVC atteint un organe majeur : le cerveau. S’il n’est heureusement pas toujours fatal, il arrive qu’il génère des séquelles : troubles de la parole ou aphasie (perte complète ou partielle de la capacité à communiquer), hémiplégie (paralysie d’un côté du corps), troubles de la mobilité, de la déglutition, incontinence urinaire, troubles visuels, troubles cognitifs, dépression… Quoi qu’il en soit, à la suite d’un AVC, le quotidien est complètement bouleversé. Les risques de chutes et d’accidents domestiques sont décuplés, d’où l’importance d’un bon suivi médical pour optimiser la surveillance après un AVC.
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L’importance de la rééducation et de la prévention après un AVC
Après un accident vasculaire cérébral et en fonction du degré de gravité de ce dernier, un traitement médicamenteux ou une opération chirurgicale sont parfois être prescrits. Il est également nécessaire de se faire suivre par des professionnels à domicile et en consultation : médecin traitant, neurologue, infirmière, kinésithérapeute, orthophoniste, aide-soignant, aide à domicile, ergothérapeute… afin de bénéficier d’une rééducation motrice et cognitive adaptée, et de récupérer de manière optimale. Celle-ci a lieu soit en milieu hospitalier, soit dans le cadre d’une HAD (hospitalisation à domicile).
Il est essentiel de vous rendre à tous les rendez-vous de consultations et aux bilans, et de suivre les recommandations de votre médecin quant à l'hygiène de vie à adopter, à l’adaptation de votre logement (installation de barres de maintien, d’une douche de plain-pied, désencombrement des lieux de passage…) ou encore à la suppression des facteurs de risque cardiovasculaire.
Plusieurs options de surveillance à domicile après un AVC à disposition
En effet, la prévention cardio-neuro-vasculaire est fondamentale. Cela peut passer par la diminution des addictions, par une alimentation équilibrée, par une reprise d’une activité physique régulière et adaptée ou encore par une perte de poids. Le fait d’adopter une bonne hygiène de vie réduit les risques de récidives d’AVC et joue forcément en votre faveur, de même que les technologies de surveillance après un AVC (tensiomètre pour vérifier la tension artérielle, oxymètre de pouls pour mesurer la saturation en oxygène, glucomètre pour surveiller la glycémie…).
Il est également conseillé de souscrire un contrat de téléassistance afin de se prémunir contre les risques de malaise, de chute ou encore de récidive. Ce système préventif implique de s’équiper d’un ou de plusieurs dispositifs (au cou, au poignet ou à la ceinture) équipés d’un bouton alarme pour prévenir un centre d’assistance en cas de problème. Il suffit d’appuyer sur le bouton pour être mis en relation à distance avec un chargé d’écoute, lequel peut alors déclencher l’intervention des aidants ou mobiliser les services de secours selon le degré d’urgence. La famille et les amis sont par la même occasion rassurés de savoir leurs proches en sécurité chez eux.
L’aide d’une assistante de vie peut enfin s’avérer très utile. En plus de vous soulager des tâches ménagères quotidiennes ou de vous aider dans certains actes, comme les courses, la prise des repas, le ménage ou le repassage, le ou la professionnelle est attentive aux signaux d’alerte post-AVC et vous offre donc davantage de sécurité.
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